Les Bases : Vocabulaire Express du Kendo

Les termes Japonais relatifs au Kendo sont si nombreux que même après plusieurs années de pratique, on en découvre encore. Néanmoins, il y a de termes qui reviennent sans-arrêt, et qu’il convient de connaître. Nous vous proposons donc ici un point rapide sur le vocabulaire « de base » du Kendo.

Avant la pratique

Commençons par le commencement. On parle ici du vocabulaire du Kendo, c’est à dire la voie -道 du sabre – 剣. Les pratiquant-es de Kendo sont appelés Kendoka, ou parfois Kenshi.

La tenue est composée d’un pantalon traditionnel Japonais qu’on appelle un Hakama et d’une veste, le Kendo-gi.

L’armure de Kendo se nomme un bogu, éventuellement un kendo-gu. Elle se compose de quatre pièces : le casque (men), les gants (kote), le plastron (do) et enfin une protection de hanche (tare). On porte son nom de famille et le nom de son dojo sur une pièce de tissu qu’on appelle un nafuda.

Le sabre en bambou utilisé pour les combats est un shinai, celui en bois utilisé dans les kata est un bokuto (ou bokken).

Un entraînement s’appelle un keiko.

Pendant la pratique

Le keiko se tient au dojo, c’est « le lieu où l’on étudie la voie », en l’occurrence la voie du sabre. On y reçoit l’enseignement d’un ou plusieurs sensei, les professeurs. Pour encadrer la pratique, Sensei s’appuie sur les élèves les plus avancés, les senpaï.

Lorsqu’on entre dans un dojo, qui est un lieu consacré à la pratique, que l’on respecte, on le salut debout, c’est ritsu-rei. Globalement, les divers saluts sont appelés rei, ordre que l’on entend fréquemment pendant la séance (rei! – saluez!).

Le vocabulaire du cérémonial en début de séance (reishiki)

Sei-retsu Alignez-vous
Seiza Mettez-vous à genoux (en seiza)
(Kiotsuke) Mokuso
Mokuso Yame
(Tenez-vous correctement) Méditez
Fin de la méditation
Shomen-ni-reiSaluez le shomen
Sensei-ni-reiSaluez l’enseignant

Pendant le salut à l’enseignant (sensei-ni-rei), il convient de dire Onegaïshimasu : un terme qui signifie en quelque sorte « s’il-vous-plait » et indique la volonté des élèves de recevoir la leçon du jour délivrée par le professeur.

La séance commence le plus souvent par des mouvement d’échauffement avec le shinai à vide, on les appelle suburi. Chaque suburi porte un nom en Japonais, qui se réfère à l’action à effectuer. Ainsi, quand sensei annonce « 30 sayu-men », cela signifie simplement « 30 men en diagonale »! Il faut les apprendre au fil des séances.

Pendant la séance, on compte à voix haute et en Japonais ! C’est le moment d’apprendre à compter jusqu’à dix : ichi, ni, san, shi, go, roku, shichi, hachi, kyu, jyu. C’est l’occasion d’apprendre à crier fort, pour se préparer au kiai – ce cri que l’on pousse pendant les combats, et au moment des frappes.

Les exercices de déplacement portent le nom d’ashi-sabaki. Il existe des termes spécifiques pour chaque type de déplacement. Pour un débutant, il convient de connaître le terme d’okuri-ashi, le déplacement classique du Kendo. Tant que nous parlons des pieds, la frappe du pied droit au moment de l’impact du sabre s’appelle fumikomi.

Lorsque l’on réunit le l’énergie (ki), le sabre (ken) et le corps (taï), on obtient une notion fondamentale du Kendo : Ki Ken Tai no Itchi.

Les exercices commencent avec Hajime (commencez) et se terminent sur Yame (arrêtez). La posture de garde se nomme Chudan no Kamae, le commandement de se mettre en garde est simplement Kamae.

Le professeur peut demander à ce que les déplacement se fassent dans un sens ou autre :
_ mae : vers l’avant
_ ato : vers l’arrière
_ migi : vers la droite
_ hidari : vers la gauche

Enfin, quand on réalise des exercices en groupe, le professeur demande généralement aux élèves de changer de partenaire en disant Kotai (tournez) ou bien Ippo Migi / Hidari (un pas à droite / à gauche).

L’exercice classique du Kendo est Kiri-kaeshi – et lorsque nous pratiquons des combats en tournant les uns avec les autres, nous réalisons Mawari-geiko.

Si l’on parle des techniques d’attaque, il s’agit de shikakewaza. Les contre-attaques sont des oji-waza. Il existe une notion plus subtile, celle du moment où l’on perçoit l’intention d’attaque de son adversaire et que l’on frappe avant lui, on l’appelle debana.

En compétition

Le combat de compétition s’appelle un shiai. Les combattants sont nommés shiai-sha, l’aire de combat un shiai-jo. Les arbitres sont les shinpan. Quand nous marquons un point, c’est un ippon. Et si vous souhaitez en savoir plus, nous vous encourageons à lire notre article sur La compétition.